Trois idées reçues sur la location étudiante

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Trois idées reçues sur la location étudiante

Louer une chambre meublée, un T1 et même un T2 à un étudiant n’est pas forcément aussi contraignant que ce que certains veulent bien croire. Zoom sur trois idées reçues des bailleurs sur la location étudiante.

Idée reçue n° 1 : les étudiants n’ont pas de budget suffisant

Louer à un étudiant ou à une étudiante a de quoi faire peur aux propriétaires. Souvent sans revenus fixes, parfois sans garants solides, ces dossiers n’ont pas de quoi rassurer les bailleurs. Pourtant, la location étudiante est loin d’être aussi hasardeuse que le veulent certaines idées reçues. En témoigne la dernière étude du site de locations Locservice, parue en 2019. La plateforme a analysé plus de 45 000 demandes de location étudiante. Et les budgets des futurs diplômés ne sont pas éloignés des prix du marché. Ainsi, à Paris, les étudiants disposent d’un budget moyen de 865 euros par mois, charges comprises. Dans la capitale, les loyers moyens pour les logements étudiants s’élèvent à 873 euros. L’écart entre le budget logement des étudiants et la réalité du marché n’est donc pas si grand. Même constat dans les autres villes françaises, comme à Montpellier où les prix des loyers étudiants moyens sont de 488 euros, tandis que les élèves prévoient un budget logement de 560 euros, en moyenne. Grâce aux aides cumulées des garants, du CROUS (pour les boursiers), et de la CAF, les étudiants peuvent ainsi prétendre à des logements du parc privé, et pas seulement aux résidences étudiantes.

Idée reçue n° 2 : la location étudiante ne présente aucun avantage

Louer à des étudiants peut en réalité devenir un vrai avantage pour les propriétaires ! La location se fait sur de plus courtes durées que les baux classiques : 9 mois en général, contre trois ans renouvelable pour les autres locations. Une aubaine pour les propriétaires qui envisagent de récupérer leur bien, de le vendre, ou d’y effectuer des travaux régulièrement. 

De surcroît, la demande en logement étudiant ne risque pas de faiblir. D’après le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le nombre d’étudiants augmente en France depuis 2010, et devrait continuer de croître jusqu’en 2030, au vu de la natalité des années 2000-2010. Le ministère n’envisage une baisse du nombre d’étudiants qu’après 2030. De quoi voir venir. 

Enfin, la location étudiante peut bénéficier de plusieurs avantages fiscaux. Par exemple, les chambres meublées louées au sein d’une résidence principale peuvent faire l’objet d’une exonération fiscale si le loyer respecte les mesures d’encadrement fixées dans certaines villes.

Idée reçue n° 3 : louer à un étudiant n’est pas sécurisé

Autre idée reçue : la location étudiante serait un pari risqué. Le danger de subir des impayés serait trop grand pour les propriétaires. En réalité, deux dispositifs offrent d’importantes garanties aux bailleurs :

- Pour les étudiants qui n’ont pas de garants, ils peuvent passer par une solution en ligne qui se porte caution pour lui. C’est le cas de Garant|Me, une solution de caution en ligne sécurisée, partenaire de GALIAN. .
-  Le propriétaire peut de son côté passer par une assurance de garantie des loyers impayés via son agence immobilière.

Dans le cas des étudiantes et étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les bailleurs ont même la possibilité de cumuler les deux dispositifs (caution Garant|Me et assurance de garantie des loyers impayés GALIAN). De quoi sécuriser leurs revenus locatifs.